Adrien a eu un accident de parapente le le 26 juin 2016 à Morillon sur le plateau des SAIX.
Au moment du décollage, il a été prit dans des rouleaux qui l’ont projeté au sol alors qu’il était à environ 20 m du sol. Il s’est brisé L2 et L3 a été broyé.
Des débris ont pincé les nerfs le rendant paraparésique. C’est un syndrome de la queux de cheval incomplet.
Il a donc une arthrodèse de L1 à L5.
Il a d’abord été placé dans le centre d’Argonay puis à la clinique du GRESIVAUDAN. Après un ans de rééducation, il arrive à marcher avec une canne.
Profession
« Ces dernières années, je travaillais comme saisonnier.
L’été en tant que guide rafting sur le Giffre à Samoëns et le reste de l’année comme cordiste un peu partout en France en fonction du boulot.
J’avais la chance de pouvoir travailler de mes passion ( eaux vives et escalade.)
Pendant trois saisons, j’ai aussi été conducteur aux remontés mécaniques des GETS«
Loisirs
« Avant mon accident, je pratiquais beaucoup de sport. Tout les sports nautiques ( canoë, kayak, paddle, hydrospeed, raft …) mais aussi beaucoup de sport de montagne ( escalade, canyoning, ski de randonné, vtt, parapente …).
Après les saisons, avec ma copine ( Lucie ), nous partions en camion pour des roadtrips escalade en Espagne, kitesurf dans le sud, snorkeling en croatie, …
Aujourd’hui je dois modifier mes loisirs. Je reste toujours autant passionné de sport de glisse et je commence le wakeboard assis. Cet hiver je compte me perfectionner en ski grâce au tempo. Et je me laisse le temps de découvrir d’autre activités accessible tel que le catakite ou la plongé«
« Pour me perfectionner, je me suis inscrit au stage de MAGIC BASTOS. Le site, l’équipe, les repêches en bateau sont autant d’atout pour apprendre les bonnes bases, ainsi que pour rencontrer d’autre pratiquant. C’est en me confrontant aux autres et en échangeant sur les technique de chacun que j’arrive à comprendre comment faire moi même, ensuite il ne reste plus qu’a essayer de reproduire sur l’eau et de se faire plaisir !!«
» Ce que je retiens de mon dernier stage, c’est l’ambiance qu’il y a entre les pratiquants. Que l’on soit débutant, confirmé, ayant un handicap lourd ou léger, chacun se retrouve sur place avec l’envie de pratiquer le wakeboard et tout le monde se soutient, peu importe le niveau. On ne peut pas repartir de la bas sans avoir envie de revenir ! »
Vidéo d’Adrien en wake assis
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