En arrivant à Sydney je prends la direction de Bondi un quartier réputé pour sa belle plage de surfeurs. Ici, Jamie un CS m’hébergera pour ma première nuit.

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Je suis accueilli par Sophie, une française qui loge depuis un mois avec Jamie.

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Sophie finit d’écrire un livre et travaille sur le Petit Futé de Sydney.

C’est une rencontre sympathique et intéressante pour moi car Sophie me servira de guide durant mon séjour à Sydney.

Ensuite, je retrouve Thomas, un ami d’enfance avec qui j’étais à l’école primaire et en 6ème.

Thomas est depuis 7 ans à Sydney où il vend des voitures de prestige d’occasion.

C’est trop bon dans ces conditions de retrouver un ami perdu de vue depuis 20 ans. (J’ai repris contact avec lui il y a 2 ans via facebook).

Thomas et Mélanie, sa copine Australienne, ne pourront pas me loger car ils vivent au 3ème étage d’un immeuble qui vient de subir une grosse inondation qui a détruit le moteur de leur ascenseur.

Thomas me propose de loger chez Sarah, la sœur de Mélanie.

Sarah vit avec son copain Anthony et leur trop mignonne petite fille Lili dans une maison très accessible -l’ancien propriétaire était en fauteuil roulant- .

Leur maison se trouve dans le quartier de Sans Souci à 30mn du centre de Sydney.

Je passe donc beaucoup de temps dans les transports en commun qui sont, heureusement, très accessibles.

Il me faut 2h de train pour rejoindre le câble Wake Park de Penrith (un autre quartier de Sydney)

De la même manière que les transports en communs, le téléski est très facile d’accès pour une personne en fauteuil : des plans inclinés, des toilettes adaptés, une douche accessible.

En plus de la facilité de mes déplacements en fauteuil roulant, les différents modules seront bien agréables à rider.

voir fiche du TK de Penrith ici

Je vais donc rider 3 jours durant mon séjour à Sydney, dont une session avec Mélanie, Sophie et Morgan (un nouveau CS qui m’héberge une nuit dans sa colocation).

Morgan est lui aussi français. Dire que je voulais rencontrer que des locaux!! Sydney est un peu la ville française de l’Australie.

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Je passe aussi une soirée et une nuit chez Mélanie et Thomas. Thomas et Morgan se sont motivés pour me porter dans l’escalier jusqu’au 3ème étage.

Ces 2 nuits me rapprochent du centre ville ce qui me fera gagner du temps dans mes transports.

J’en profite donc pour faire mes visites touristiques :

Je retrouve Sophie et nous rejoignons ses amis australiens qui se sont donnés rendez-vous sur un toit d’un immeuble pour regarder la finale du championnat de foot australien.

Une coupure de courant nous prive de la fin du match et surtout me prive de l’ascenseur qui m’a monté au 6ème.

Heureusement, il est toujours plus facile de descendre des escaliers que de les monter avec un fauteuil roulant. Mes hôtes pourront donc assister à la démonstration d’une descente solo de 6 étages dans les escaliers en fauteuil roulant.

Pour la fin d’après midi, on décide avec Sophie d’aller boire un verre à la grande tour qui domine la ville. L’entrée est gratuite si on va prendre un verre au restaurant.

L’intérêt de cette tour c’est que le plateau du point de vue est pivotant. On peut donc rester assis et observer la ville à 360°.

le timing est parfait puisque que nous verrons la ville en plein jour, le coucher du soleil et la ville de nuit (ici la nuit tombe à 18h)

Pour la première fois en Australie, l’accessibilité en fauteuil n’est pas très bonne : il y a 3 marches à franchir pour rejoindre le bar ou les vitres qui donnent sur le meilleur point de vue.

Les toilettes ne sont pas du tout adaptées non plus.

Plus tard je prends un ferry pour rejoindre une autre belle plage de surfeurs et de joueuses de beach volley.

Comme toutes les plages australiennes, les abords sont très bien aménagés ce qui me facilite et rend plus agréable les promenades en fauteuil roulant.

Ces moments au abord de la plage sont toujours très particuliers pour moi. Je ressens une grande opposition de sentiments : j’aime tellement retrouver cette ambiance, ces bruits et ces odeurs d’océan, de vagues, de surf, de plages qui me replongent dans ces belles saisons landaises; mais j’ai toujours cette énorme frustration de ne pas pouvoir profiter de tout ça ( de la glisse en particulier) à 100%.

Mon retour sur Sydney se fait une nouvelle fois à la bonne heure puisque j’assiste au coucher du soleil derrière les monuments de Sydney.

Sur les conseils de tous les locaux, je vais faire un tour à l’aquarium de Sydney. En générale, je ne suis pas très fan d’aller voir des animaux en captivité (du coup, je n’ai même pas vu de kangourou!).

Mais j’avoue avoir été impressionné par les galeries qui vous plongent au milieu du bassin (et parfaitement accessibles par ailleurs).

Je rencontre Magalie, une guide touristique française, par l’intermédiaire de Sophie et Pablo (encore un français!) qui travaille dans la mise en place des décors du fameux opéra de Sydney. Je les croise dans un bus. Tous les deux me proposent de visiter l’opéra, icône de Sydney.

Après plusieurs annulations et des emplois du temps très chargés pour l’un et l’autre, je réussis quand même à faire ma visite le dernier jour avec une guide Australienne. L’histoire et l’architecture de ce monument sont étonnantes et très intéressantes.

Après cette rapide visite, je reprends un train pour retourner au câble Wake Park. Je me fais une dernière bonne session de wake (je commence à bien dompter les modules!) et surtout je récupère tout le matériel que j’avais laissé sur place durant la semaine. Le responsable a essayé de contacter les journalistes pour approfondir ma communication, mais malheureusement, ils ne sont jamais venus.

Je vais rester en contact avec lui pour équiper la site d’un siège spécial pour la pratique du wake assis. Sans compter que Sophie m’a demandé d’écrire quelques lignes sur l’accessibilité à Sydney. Je mettrai donc que le câble sera équipé dans les prochaines années d’un matériel pour les skieurs assis.

Mon aventure Australienne se termine ici. Dans ce pays, j’ai pu accomplir tous mes objectifs :

-Des rencontres très intéressantes dont 2 avec des personnes en fauteuil roulant.

-Communiquer sur les possibilités d’une vie en fauteuil auprès des médias locaux (TV et journaux)

-Constater la bonne accessibilité du pays..

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