Les jeux Paralympique spectateur handi

Les jeux Paralympique spectateur handi

Les 1er paralympiques d’hiver se sont déroulé en 1976 à Ornskoldsvik en Suède.

Depuis Albertville (1992) les JO et les Paralympiques sont organisés dans la même ville.

Cette année ont eu lieu à Turin les 9emes paralympiques d’hiver.

Ils se sont déroulés sur dix jours du 10 au 19 mars.

Il y a 5 disciplines, 58 médailles d’or, 1300 athlètes (avec les guides pour les mal voyants) et 40 pays représentés.

En voici les disciplines :

Les sports d’équipes
· Le hockey sur luge, c’est comme le hockey sur glace sauf que les joueurs sont assis dans une coque montée sur un patin. Ils sont à ras la glace et se déplacent à l’aide d’une crosse dans chaque main.

Ce sport a l’air passionnant, je n’ai pas eu la chance d’aller voir un match. Mais je pense que ça doit être impressionnant, ce serait intéressant d’essayer.

· Le curling en fauteuil, RAS !!!! et oui ça existe mais ça ne me branche pas plus que le curling quand j’étais valide !!!!

La France n’avait pas d’équipe dans ces deux disciplines.

Les sports sur skis
Ces sports sont divisés en 3 groupes en fonction du handicap :

– les athlètes « debout » (LW 1à9)

– « les assis » (LW 10à12)

– et les « mal voyants » (B 1à3)

Les athlètes d’un même groupe courent seulement dans leur catégorie, il y a donc un podium par groupe.

Ensuite le résultat des coureurs est multiplié par un facteur suivant le handicap.

Il y a 9 facteurs différents pour ceux qui sont debout, selon si ils leur manque une jambe, un bras, s’ils sont hémiplégiques…Les 3 facteurs pour les athlètes assis sont déterminés par le niveau de la lésion, et il y a 3 facteurs également pour les mal voyants en fonction de leur acuité.

Tous les coureurs, quels que soient leur handicap et leur facteur de handicap, peuvent se présenter à chacune des épreuves de ski suivantes :

· Le ski alpin,

Avec le slalom, le géant, le super G, et la descente.

Le super G est l’épreuve auquel on a pu assister avec Valentin et Alberto mardi dernier. On a vu la descente des skieurs assis et celle des non-voyants accompagnés d’un guide qui les précédent et qui on un haut-parleur au dessus des fesses pour leur donner des infos.

Dans la discipline qui m’intéresse plus particulièrement, le ski assis ou bob ski, tous les athlètes utilisent un uniski (c’est à dire qu’un seul ski est monté sous leur châssis, contrairement à ce que j’utilise : le dual ski !) et des stabilos.

Il y avait 3 français inscrits : Denis Barbet, le plus expérimenté, Cyril More que j’ai pu voir s’entraîner à la Plagne et Yoann Taberlet, qui s’est mis au ski assis il y a 4 ans et qui participe déjà à ses 1er jeux.

Tout ça me donne bien envie et me montre qu’avec du travail et de la détermination il y a moyen de faire quelque chose !!!

· Le ski de fond,

Avec une courte distance, une moyenne distance, une longue distance et un relais.

Le ski de fond se fait assis dans une boite et ils avancent à l’aide de longs bâtons.

Cette discipline doit être vraiment physique et ça me tenterais bien d’essayer pour voir ce que ça donne.

· Le biathlon,

Avec une Longue et une courte distance

L’équipe de france de ces jeux a fini 4ème nation, c’est un trés bon résultat bravo a tous les participants.

tableau des médailles

Rang pays or argent bronze total

1 ·Russie. 13 13 7 33

2 ·Allemagne 8 5 5 18

3 ·Ukraine 7 9 9 25

4 ·France 7 2 6 15

5 ·Etats Unis 7 2 3 12

6 ·Canada 5 3 5 13

7 ·Autriche 3 4 7 14

8 ·Japon 2 5 2 9

9 ·Italie 2 2 4 8

10 ·Pologne 2 0 0 2

Si vous voulez avoir plus d’infos sur ces jeux, voici le lien du site offociel (par contre c’est en anglais ou en italien mais il y a de belles photos)

http://www.paralympicgames.torino2006.org/ITA/ParalympicGames/news/news_ita117191.html

Et voici des photos de notre super séjour à Sestriere:
cliquer ici pour les voir

Merci à Alberto et Andrea pour nous avoir super bien guidé pendant ces 2 jours, à Valentin pour m’avoir porter jusqu’à l’appart et pour m’avoir accompagner à ski, à M Pistilly pour nous avoir prêté son appart grâce à mon oncle Jean (Merci Créalu!!!)

Un bel article est paru dans le « Skimagazine : spécial jeux de Turin » (numéro 380 pour février mars avril et mai 06). Lequel expose un encart que voici :

Première série : la relève

Ils sont la réserve de l’équipe de France. La relève en quelque sorte. Une poignée à peine, à venir s’entraîner avec l’équipe, participer aux stages et courir à l’international. Il s’agit, pour intégrer le circuit, de participer d’abord aux coupes de France. Un débutant démarre avec 600 points, et pour courir aux championnats de France qui clôturent les coupes, il devra faire moins de 400 points, une première étape. Pour intégrer la première Série, il devra réduire ses points à moins de180 au classement français et moins de110 au classement international.

Claude, 43 ans, est entré en Première Série il y a deux ans et suit régulièrement l’équipe dans ses déplacements. Handicapé suite à un accident de moto, il s’est fait amputer pour continuer à skier. « Ce n’est pas parce qu’on devient invalide que l’on a pas le droit de poursuivre sa passion. A la différence des valides il est possible d’intégrer l’équipe de France en fonction de nos résultats et malgré notre age parfois avancé. On ne choisi pas de devenir handicapé et ça peut arriver à tout age. ».

A partir de là il est difficile pour l’équipe de compter sur des jeunes pour assurer la relève. Mais quand certains se présentent, il semble qu’elle ne leur donne pas les moyens de progresser comme elle le devrait. « Nous ne sommes pas aidé financièrement. Tout est à notre charge : matériel, déplacements, hébergement sur les stages et les compétitions. Je dépense plus de 3000 euros par saison pour le ski. Je ne me plains pas, c’est mon choix. Mais comment un jeune peut il se consacrer à sa passion et espérer progresser à ce prix ? Les dirigeants ne semblent pas s’en inquiéter et perdent une relève potentielle à cause de cela. Démotivés, ils finissent par renoncer. »

« Si j’étais directeur technique, j’instaurerais un système pour les encourager. Celui qui progresse et qui peut prétendre à des médailles se verrait payer des stages et des déplacements en coupe d’Europe. Et dans le même sens, celui qui, en équipe de France, ne progresse plus ou régresse, devrait mettre de sa poche plutôt que d’être pris en charge entièrement, comme c’est le cas aujourd’hui » renchérit Denis.

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Publié dans Accessibilité des stations de ski

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