La 1ère face nord de la saison 2009 se fait le 14 février avec Mathilde, Charlotte, Mathieu, et Val.
Les conditions de neige sont vraiment bonnes.
Nous prenons l’itinéraire de la petite face nord en décalant bien à gauche (lorsqu’on regarde vers le bas) pour accéder à des couloirs sans trace.
La neige est excellente et chacun (à sa manière) prend un réel plaisir à dévaler ces belles pentes
Nous rejoignons ensuite le chemin des chasseurs qui traverse la forêt bien enneigée, pour terminer notre descente à Peisey.
En bas nous retrouvons 2 pisteurs (Guillaume et Freddy) qui nous aident à me porter dans les différents transports (navette+panier à salade+Vanoise express).
4 jours plus tard, on profite d’un passage d’Auré à la Plagne pour remettre ça avec Simon.
Cette fois-ci, on décide de partir de plus haut. Auré et Simon me tractent au sommet des couloirs des Canadiens.
Les 1ères pentes sont impressionnantes; je ne me rappelais pas que c’était aussi raide !
Je me laisse glisser gentiment en dérapage dans la première partie assez étroite.
Puis lorsque le terrain est plus dégagé, j’engage quelques virages bien serrés.
Grosses difficultés en ski-fauteuil :
Il faut obligatoirement mettre les skis face à la pente pour tourner, ce qui augmente la vitesse à chaque virages ; donc besoin de plus d’espace pour s’arrêter.
De plus, la chute est interdite, car avec l’inertie du châssis, il est très difficile de stopper un fauteuil parti dans la pente.
Nous traversons des pentes à 40° en prenant notre temps et en assurant un maximum.
Je reprends de l’assurance et de la vitesse sur le bas, là où la pente est moins raide. La neige a un peu durci en surface, mais plus on descend, plus elle est bonne.
Même la dernière partie est agréable à skier, alors que d’habitude il faut traverser un champ de gros blocs de glace (des résidus d’avalanches).
Encore une nouvelle étape de franchie. C’est la première fois que je m’aventure dans une pente aussi raide sur une distance aussi longue, sans être encordé.
Merci encore à mes accompagnateurs: sans eux, tous ces grands moments ne sont pas réalisables!
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