Dakhla Maroc voyage handicap

Oct 2025Par Bastos — Aucun commentaire ↓

Pays : Maroc
Ville : Dakhla
Date : Du 6 au 10 octobre 2025

Transport pour Dakhla

Vol aller
Bastos passe cinq jours à Dakhla, une ville située au sud du Maroc. Le couple prend un vol direct depuis Paris-Orly à destination de l’aéroport de Dakhla.
Un accident survenu à l’entrée de Paris les fait arriver seulement 1h30 avant le départ. L’enregistrement étant déjà clôturé, heureusement Bastos avait effectué le check-in en ligne et ils ne voyageaient qu’avec des bagages cabine. Ils ont donc pu se rendre directement à la porte d’embarquement.

Cependant, l’assistance n’avait pas été prévenue à l’avance. Finalement, tout s’est arrangé sur place : Bastos a été pris en charge à la porte d’embarquement grâce à une navette spéciale et un élévateur mobile.

Vol retour
À Dakhla, l’aéroport est plus petit et ne dispose pas d’élévateur mobile, ce qui rend l’embarquement plus simple et plus rapide.

Amélie et Bastos arrivent 1h30 avant leur vol retour. L’enregistrement en ligne n’étant pas disponible, ils doivent le faire sur place. Mauvaise surprise : comme à Rome l’année précédente, la compagnie Transavia leur réclame un supplément de 60 € par bagage cabine ! Difficile de ne pas soupçonner une manœuvre douteuse de la compagnie…

Bastos est ensuite aidé par le personnel pour monter les escaliers menant à l’avion.

Hébergement PMR à Dakhla

À Dakhla, deux types d’hébergements s’offrent aux visiteurs :

Les hôtels du centre-ville : plus typiques, abordables et proches des commerces et de l’aéroport. En revanche, ils sont souvent plus anciens et bruyants.
Les hébergements touristiques près des spots de kitesurf : composés de cabanes isolées, au calme, mais éloignées de tout. Il est difficile d’y faire autre chose que du kite, et il n’y a ni commerces ni restaurants en dehors des résidences.

Amélie et Bastos ont choisi de séjourner au Médina Hotel Dakhla, situé en plein centre-ville. Avant leur arrivée, Bastos s’était renseigné sur l’accessibilité des chambres. On lui avait assuré qu’il n’y aurait aucun problème, l’hôtel disposant d’un ascenseur.
Surprise à l’arrivée : trois grandes marches barrent l’entrée du bâtiment. Heureusement, les deux réceptionnistes, très sympathiques et toujours présents, ont aidé Bastos à franchir ces marches à chaque sortie et retour.

L’ascenseur, bien que petit, permet à Amélie et Bastos d’y entrer avec le fauteuil manuel.

Les chambres sont assez spacieuses. Ils ont testé deux configurations :

une chambre plus petite où les toilettes sont à côté de la douche, ce qui permettait à Bastos de se doucher assis sur les toilettes ;
une chambre plus grande, dans laquelle Bastos a demandé un tabouret de douche mis à disposition par l’hôtel.

L’établissement dispose aussi d’une belle terrasse, où ils ont pu prendre le petit-déjeuner et savourer le traditionnel thé à la menthe.

Le passage de Bastos a d’ailleurs sensibilisé Bachir, le responsable de l’hôtel, qui a prévu de faire fabriquer une rampe amovible pour faciliter l’accès des futurs clients en fauteuil.

Accessibilité en fauteuil roulant à Dakhla

En 2025, toute la ville de Dakhla est en travaux pour la rénovation du réseau d’assainissement. Les rues sont coupées par des tranchées, les trottoirs très hauts et souvent défoncés.

Résultat : Bastos doit circuler sur la chaussée et solliciter de l’aide à chaque fois qu’il souhaite entrer dans un commerce.

À ces difficultés de déplacement s’ajoute le bruit constant des marteaux-piqueurs, de 8h à 19h, rendant le séjour en centre-ville assez éprouvant malgré la gentillesse des habitants.

Activités à Dakhla

Excursion en 4×4

Pour leur première journée à Dakhla, Amélie et Bastos participent à une excursion en 4×4 à la découverte du désert, de la Dune Blanche, de petits oasis et des sources naturelles.

Malheureusement, l’expérience ne correspond pas à leurs attentes. Le chauffeur met la musique à plein volume tout au long du trajet, et les différents arrêts, bien que situés dans de jolis paysages, s’éternisent un peu trop.

Bastos est descendu du véhicule uniquement à Imili (les petits lacs),

devant le panneau de la Route d’Afrique,

ainsi qu’au restaurant, où il a dû être porté pour franchir les nombreuses marches.

Sur les autres sites, comme la Dune Blanche et la plage de Puerto Rico, il est resté dans le 4×4, l’accès étant trop difficile en fauteuil.

Activités nautiques

Dakhla est mondialement connue comme spot de kitesurf. Bastos n’avait pas pris son matériel, mais Amélie et lui ont pu assister à la Coupe du Monde de kitesurf dans les vagues — un spectacle impressionnant qui a redonné à Bastos l’envie de s’y remettre.

La péninsule de Dakhla offre deux visages :

La baie, protégée du vent et des vagues, idéale pour le kayak ou le paddle,
La façade atlantique, plus sauvage, parfaite pour le surf.
Par manque de temps, Amélie et Bastos n’ont pas pu se mettre à l’eau cette fois-ci.

Rencontres et moments partagés

À l’hôtel, Amélie et Bastos font la connaissance de Bachir, le gérant du Médina Hotel, et Ali, un champion local de kitesurf.
Les deux amis les emmènent en 4×4 sur une plage isolée, où ils développent un projet d’hébergement au milieu du sable. Le lieu est magnifique et prometteur. Sur le chantier, ils partagent un tajine maison et un thé à la menthe, dans une ambiance conviviale et authentique.

Pour clôturer la journée, ils se rendent jusqu’à la Pointe d’Or, où ils rencontrent un groupe de kiteurs en pleine session sur les vagues du spot — un moment fort, entre sport, nature et belles rencontres humaines.