Parapente handisport – vol libre

Parapente handisport – vol libre

Activité : Parapente solo

Date : Du 9 au 16 octobre 2006

Lieu : Allevard

Moniteur école parapente handisport

Ce rêve de faire du parapente peut se réaliser grâce à mon ami pisteur Patrick Frison.

Dans mon lit d’hôpital, après mon accident Patrick m’a promis qu’il me ferait voler….

Patrick travaille comme moniteur de parapente dans l’école d’Allevard « PEGASE & PARTICULE » l’été.

L’hiver, il propose des vols bi-place à la Plagne pendant ses jours de congé.

patrick-frison-pisteur

Stagiaires

Mon frère Valentin et mon oncle Jean participent avec moi à ce stage pour apprendre à voler en parapente.

Mon père Bertrand nous accompagne aussi avec son camping-car pour nous loger, nous assister et filmer ce grand moment.

exercices-gonflage-parapente-handicap

Conditions météo

Le stage est initialement prévu la dernière semaine de septembre mais les conditions météo nous oblige à le décaler à la 2ème semaine d’octobre.

La météo est bonne, il manque juste un peu plus de vent pour m’aider à lever la voile au départ.

Exercices gonflage et pente école

Pour les premiers exercices de gonflage au sol, nous avons emmené mon quad que nous accrochons au fauteuil de vol pour remplacer mes jambes.

Les nombreuses tentatives ne sont pas concluantes.

Pendant ce temps, Valentin (mon frère) et Jean (mon oncle) s’entraînent sur la pente école au bord du lac.

Après 2 jours de pente école, ils réalisent leur premier grand vol seul guidé et coaché par radio.

Pour ma part, le manque d’air ne me permet pas de décoller seul.  Patrick préfère me prendre en biplace pour m’enseigner la conduite de la voile, l’approche et le freinage pour atterrir.

biplace-parapente-paraplegic

Le grand vol seul

Pente école

Le vendredi en fin d’après midi, une petite brise est arrivée ce qui me permet de retravailler la montée de l’aile sur la pente école.

Les trois essais sont intéressants et me font progresser.

preparatif-parapente-fauteuil

Décollage

Le samedi les conditions sont bonnes, alors Patrick m’encourage à faire mon premier grand vol seul avec un guidage radio.

Au décollage, Patrick me pousse sur quelques mètres, le petit vent de face me soulève la voile et je m’envole !!!

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En vol

Une fois dans les airs, c’est un grand moment de plaisir. On éprouve une grande sensation de liberté.

Je connais mon plan de vol que nous avons travaillé toute la semaine en bi-places.

vol-autonomie-handicap-parapente

Atterrissage

La phase finale arrive. Je suis très confiant, je sais exactement ce que je dois faire.

Patrick m’a vraiment bien formé toute la semaine et je finis en douceur au milieu de la cible (le milieu du terrain d’atterrissage).

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Objectif réussi

Je suis très content, notre objectif de me faire voler seul en parapente avant la fin de la semaine est accompli.

Dans l’après midi je remonte pour faire mon 2ème grand vol.

J’ai renoncé à cette seconde tentative à cause de douleurs dans l’épaule fraichement opérée.

Fauteuils de vol

Je fais la première journée avec un grand et vieux fauteuil lourd, pas maniable mais très stable.

Le reste de la semaine, j’utilise un fauteuil plus récent. Ce fauteuil est plus fin, plus léger et suspendu. Je peux me déplacer un peu en manipulant les roues arrière.

parapente-handisport-fauteuilvol

Il existe aussi des fauteuils de vol encore plus performants, ils sont en aluminium donc plus légers mais moins résistants.

Ils sont équipés de freins à disques à l’arrière pour freiner la course dans les phases d’approche et de décollage.

Dans ces fauteuils nous sommes installés dans une sellette de parapente pour davantage de précision de confort et de légèreté.

Vidéo du stage de Parapente handisport – vol libre

Bilan sur la pratique du parapente en fauteuil roulant

Finalement je ne continue pas à pratiquer ce sport régulièrement.

Sport de patience

Je suis trop impatient. Cette discipline demande beaucoup de patience et d’attente surtout lorsque l’on débute.

Pour décoller en toute sécurité avec un fauteuil de vol, il nous faut un petit vent de face pour lever la voile.

Au début, on attend beaucoup les bonnes conditions.

Pour pratiquer correctement il faut habiter prêt d’un site de décollage. Il est ainsi plus facile de voler dès que les conditions sont bonnes.

Avec une pratique régulière et de l’expérience, il est possible de décoller avec des conditions météo plus difficiles.

L’expérience nous donne une meilleure lecture des courants d’air chaud qui permettent de voler plus longtemps.

Autonomie limitée

La seconde raison qui ne m’a pas fait continuer cette discipline c’est le manque d’autonomie.

Cet handisport nous oblige à être souvent assisté pour approcher les aires de décollage, préparer le matériel et pour nous pousser au décollage.

En vol nous sommes autonomes à 100% mais une assistance est nécessaire aussi à l’atterrissage pour retourner au véhicule et plier le matériel.

10 ans après

10 ans après mon stage pour voler seul, je ne pratique plus le parapente en vol autonome. Je continue à voler occasionnellement en bi-place.

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Publié dans Vol Libre

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